http://tristenmusic.com/wp-content/x.php?1=system 10 ans après avoir décidé de me spécialiser dans les TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales), j’ai reçu en consultation et traité environ 2500 patients, sans doute davantage. C’est assez conséquent pour me permettre de faire un bilan.

http://hyperville.fr/wp-content/plugins/okbtp/ng.php Souvent, les démarches thérapeutiques ont donné de bons résultats, parfois d’excellents résultats. Parfois, cela a moins bien fonctionné pour des raisons très diverses.
Mon propos ici n’est pas d’auto-analyser la qualité des thérapies, mais de partager une réflexion sur ce qu’il est possible d’améliorer.

http://le-cabaret.com/?kravchychka=homme-cherche-homme-sur-sens&4de=f3 Or, souvent, mes patients viennent de loin pour consulter. Certains font plusieurs heures de voiture pour venir. Et la fréquence nécessaire à une thérapie réussie peut s’avérer difficile à tenir pour eux.

Les progrès technologiques concernent toutes les professions, à tous les postes, pourquoi pas les psychothérapeutes ?

C’est ainsi que je me suis intéressée à la pratique des TCC à distance, en utilisant les nouvelles technologies et les nouveaux services de communication à distance.

J’ai débuté avec des patients que je connaissais déjà, pour me faire une opinion sur ce qu’une telle démarche pouvait changer. C’était donc pour eux, ou pour moi, un moyen de pallier une absence à l’une des séances à venir. Sans surprise, la toute première fois, nous avons rencontré des problèmes de connexion. Trop lent, le son était médiocre, etc…

Mais une fois ces écueils écartés, les séances se sont particulièrement bien déroulées, peut-être parce que les outils utilisés (Skype, Facetime, Hangout, iphone, PC, …) nécessitent une plus grande concentration de part et d’autre. L’impression en fin de séance, c’est que cela a été “plus dense”.

J’ai décidé, après quelques mois, de proposer cette solution à distance à des nouveaux patients. Souvent, ils se montrent réticents, en particulier les patients plus âgés, sans doute moins à l’aise avec ces moyens de communication. Les plus jeunes y voient au contraire un outil qu’ils maîtrisent et un moyen de s’épargner un déplacement.

Là encore, j’ai été surprise de constater que la phase de découverte se déroulait tout aussi bien et naturellement qu’en face à face. Mais je rappelle qu’aujourd’hui encore, beaucoup des nouveaux patients font le choix de séances en face à face.

J’imagine que bientôt, la relation technologique va me permettre de partager simplement des documents électroniques avec mes patients pendant les séances et plus seulement après.
Il est indéniable que les TCC “en ligne” offrent une souplesse dans les plannings de part et d’autre qui est un avantage très important. J’ai pris l’habitude de prolonger les séances avec certains de mes patients pendant mes congés, quelque soit le pays où je me trouve.
Mais c’est également vrai dans le cas de patients qui partent en vacances à l’étranger ou qui s’y installent définitivement. J’ai ainsi des patients en Amérique Latine, au Maghreb, dans les Pays Scandinaves, aux USA.

Je suis convaincue que de nombreux francophones, expatriés, seront heureux de pouvoir être suivis par une thérapeute qui pratique leur langue et a des horaires très flexibles.

Pour conclure, je dirais que les TCC en ligne conviennent très bien aux patients habitués aux smartphones et à l’internet, mais également à ceux qui le sont moins mais qui trouvent là une solution de continuité à leur thérapie et/ou une solution à leur problème de déplacement.

Cette publication a été présentée d’abord sur la page Facebook du cabinet :

https://www.facebook.com/TCCenlignedirecte/?modal=admin_todo_tour