L’hypochondrie

Livingston L’hypocondrie est la préoccupation centrée sur la crainte ou l’idée d’être atteint d’une maladie grave, fondée sur l’interprétation erronée par le sujet de symptômes physiques. Cette préoccupation persiste malgré un bilan médical approprié et rassurant. Elle est à l’origine d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. La durée de la perturbation est d’au moins six mois.

rencontre ifrane Le sujet hypocondriaque vit dans la crainte ou l’idée d’être atteint d’une maladie grave à partir de symptômes ou de signes corporels courants. Cette crainte est alimentée par des recherches d’information (internet !!!) qui aggravent l’angoisse. Les visites médicales rassurent un temps mais l’angoisse revient de plus belle avec l’idée que le médecin peut se tromper, surtout s’il prend les plaintes à la légère ou refuse des examens.

http://musicaludi.fr/?karmanik=amour-m%C3%A9decin-site-de-rencontre&eda=b6 L’hypocondrie s’apparente au trouble anxieux généralisé et souvent les patients hypochondriaques sont des personnes anxieuses.

 

Il y a plusieurs techniques cognitivo-comportementales appliquées à l’hypocondrie.

  1. Le modèle exposition–réponse provient d’une adaptation à l’hypocondrie des thérapies validées chez les patients présentant un trouble obsessionnel compulsif. Il consiste à confronter le patient aux idées ou pensées qui lui font peur. Cette confrontation a lieu de manière répétée et/ou prolongée. À terme, la confrontation réduit les réactions anxieuses.
  2. Une autre approche psychothérapique procède de la restructuration cognitive par étapes. Le patient est invité à énoncer ses craintes par rapport à la santé, puis à s’auto évaluer et à noter la fréquence des conduites médicales inappropriées. Le temps suivant est une correction des pensées automatiques et des fausses croyances renforçant l’idée d’être malade. La dernière étape est un temps de consolidation. Elle repère les facteurs déclenchant les angoisses ainsi que les demandes de soins inutiles.
  3. Enfin, il est possible d’envisager l’angoisse concernant la santé comme une forme d’addiction à la médecine déterminée par le besoin irrépressible de se soigner et/ou de surveiller le fonctionnement de son corps. Le traitement appliqué dans ces cas est comparable à celui des autres conduites addictives (évaluation de la conduite et de ses conséquences, repérage des émotions et pensées la déterminant, aide à un sevrage comportemental).

Ces différentes approches peuvent être utilisées au cours d’une même thérapie, couplées à des techniques de relaxation et/ou de méditation pleine conscience, qui ont pour objectif de réduire le niveau de stress global et les ruminations anxieuses.

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