Quelques résultats concrets

Un http://kweebus.be/course/?fbclid=IwAR2DOIRi8srd971n99wJaEXOIAzSTBcUWC8Y8nldzvJPsnheC8qBRGzk23w trouble anxieux généralisé avec hypocondrie

Madame T 45 ans est adressée par son médecin traitant pour prise en charge de problèmes anxieux depuis quelques mois axés sur des préoccupations au sujet de sa santé. Cette patiente a toujours été de tempérament anxieux et sa mère l’était également, surtout en ce qui concerne la santé. Actuellement Mme T se fait du souci en permanence, rumine et s’inquiète à propos de chaque sensation physique ou anomalie ressentie ou remarquée qu’elle attribue inévitablement aux symptomes d’un cancer. Elle multiplie les consultations et les examens médicaux en vain. Son entourage et les médecins ne parviennent pas à la rassurer. Elle passe des heures sur internet à chercher des diagnostics et la confirmation de ses craintes. Elle se sent anxieuse en permanence, dort mal et est gênée jusque dans son travail.

La prise en charge est cognitive et comportementale.

Au départ nous expliquons à cette patiente les modèles explicatifs du trouble anxieux généralisé et le problème de l’intolérance à l’incertitude des patients TAG.

Au niveau du comportement, Mme T est invitée à cesser ses vérifications sur internet et les visites médicales qui maintiennent le problème.

Au niveau cognitif, un travail sur les erreurs de pensées est effectué avec la patiente qui prend conscience de sa tendance au catastrophisme, à la généralisation, et la focalisation sur des détails (une sensation bizarre) en oubliant l’ensemble (sa santé est bonne). Des schémas ou croyances personnelles sont aussi mises en évidence à savoir que Mme T pense qu’elle est fragile, faible et vulnérable (ce que sa mère lui disait dans son enfance) . Nous questionnons et remettons en cause ces croyances qui ne sont pas fondées. Un autre travail vise à apprendre à tolérer mieux l’incertitude face à l’avenir.

Enfin Mme T apprend à supporter les manifestations physiques de son anxiété par des techniques de relaxation. Des exercices de méditation pleine conscience lui sont enseignés afin de diminuer le phénomène de ruminations anxieuses. Elle doit pratiquer ces exercices quotidiennement.

mieszkania dla singli dopłaty Résultat : après 10 séances et sans anxiolytiques nous notons une amélioration très nette de la symptomatologie anxieuse chez Mme T.

 

 

rencontres ludiques du vieux lyon Un cas de Boulimie

Boulimie

 

La boulimie est un trouble du comportement alimentaire grave qui cause énormément de souffrance.

Cette patiente de 23 ans consulte pour boulimie et dépression. Au moins une fois par jour depuis 2 ans, elle a des prises alimentaires compulsives et importantes suivies de vomissements provoqués. Elle a été anorexique vers l’âge de 18 – 20 ans et son poids est maintenant normal/faible. Elle se trouve « trop grosse » depuis longtemps car, dans sa famille, la minceur est très importante et elle était une enfant un peu ronde. Elle a plus ou moins toujours fait des «régimes ». Elle souffre d’un déficit d’estime de soi et manque de confiance en elle. Elle craint de prendre du poids si elle change de comportement alimentaire. Les préoccupations alimentaires sont constantes et elle a des difficultés à étudier.

Objectif de la thérapie : une relation apaisée avec la nourriture, plus de perte de contrôle, une meilleure estime de soi, accepter son corps.

Après une période de 15 jours d’auto observation du comportement alimentaire, nous remarquons avec la patiente qu’elle mange très peu en dehors des crises et ne fait quasiment pas de repas, ce qui est habituel chez les patients boulimiques qui cherchent à contrôler les prises alimentaires.

Nous lui présentons le modèle de Fairburn qui explique que la crise compulsive est causée par la dénutrition relative. La 1ere étape est de convaincre la patiente de retrouver une alimentation normale et suffisante sous forme de repas pris à table et d’arrêter les pesées quotidiennes. Le travail comportemental porte aussi sur le contrôle des crises (crises programmées, crises retardées) et la mise en place de comportements de substitution (faire une activité agréable plutôt que de manger sans faim).

D’autre part, il est nécessaire de travailler sur les croyances alimentaires (bons et mauvais aliments) pour lutter contre l’alimentation sélective.

Ensuite, nous menons un travail sur l‘image corporelle et l’estime de soi.

Petit à petit, les crises diminuent, elles sont moins dramatisées et cette patiente reprend confiance en elle. Son poids demeurera stable !

schéma boulimie